De façon générale, le taux d’emploi des personnes d’origine belge (73%) est supérieur aux taux d’emploi observés pour les personnes d’origine étrangère. Comme le précise le Monitoring socio-économique, les femmes d’origine étrangère semble devoir faire face à une double inégalité face
à l’emploi : le fait d’être une femme et le fait d’être d’origine étrangère.
En effet, l’écart entre les taux d’emploi d’une femme d’origine étrangère
et d’un homme d’origine étrangère (10%) est plus important que l’écart des taux d’emploi entre une femme d’origine belge et un homme d’origine belge (6%). Parallèlement à cela, l’écart des taux d’emploi entre une femme d’origine étrangère et une femme d’origine belge (27%) est plus important également que l’écart des taux d’emploi entre un homme d’origine étrangère et un homme d’origine belge (23%).
Ces dernières années, ces écarts se sont toutefois réduits, suite à la diminution des écarts du taux d’emploi entre les hommes et les femmes.
Je ne sais pas encore si je resterai en Belgique après mes études, pour l'instant j'aime l'idée de finir mon cursus ici.
On verra pour la suite.
Études, sorties et dodo deviennent mon quotidien, j'ai l'impression d'avoir trouvé un deuxième foyer à Bruxelles.
Je rencontre beaucoup de personnes et retrouve des vieux amis de France.
En 2015 on compte 49% de femmes parmi les migrants en Belgique.
Entre 1992 et 2009,
les proportions d’hommes et de femmes
parmis les migrants français en Belgique étaient équivalentes. Cependant, depuis 2009, on observe une augmentation du nombre de femmes françaises par rapport aux hommes
de la même origine.
Pour d’autres nationalités, les flux sont beaucoup plus féminins, comme c’est le cas de certains pays d’Europe de l’Est (Russie, Ukraine).
J'obtiens alors mon numéro de
registre national et ma carte
de résident belge après
m'être
acquittée
des 17 euros
de frais
de procédure.
Après 3h d'une longue attente,
la procédure est lancée,
un policier passera dans
le courant du mois afin de s'assurer de la véracité de mon adresse.
Dès le lendemain, je me
présente au bureau
des étrangers de la commune d'Ixelles.
A l'université, on me demande de m'inscrire à la commune.
Aucun problème, grâce à un groupe facebook dedié aux "étudiants français à Bruxelles", j'obtiens toutes les informations nécéssaires.
Le rendez-vous se passe à merveille,
le soir-même ils me contactent pour confirmer.
J'ai le temps de flâner aux alentours en attendant, la ville est belle, même la grisaille qui semble s'accrocher immuablement aux toits bruxellois ne peut altérer
mon moral.
Il y a beaucoup d'annonces en ligne, j'en trouve une qui me semble parfaite : à 15 minutes
à pied de la fac, 450 € TTC, étudiants sympas et calmes. Je les contacte aussitôt et une visite est organisée en fin d'après-midi.
La répartition de la population de nationalité étrangère est très variable dans le pays. De nombreux ressortissants étrangers résident dans l’agglomération bruxelloise,
où ils font presque part égale avec les citoyens belges dans certaines communes. C’est notamment le cas à Saint-Gilles (48,2%), à Ixelles (47,6%)et à Etterbeek (45,8%).
D’autres lieux d’installation sont directement liés aux nationalités qui y résident depuis plusieurs décennies. Les ressortissants des pays voisins sont par exemple très présents dans les zones frontalières. Les communes
le long des frontières néerlandaise, allemande et française sont notamment prisées par les Néerlandais, les Allemands et les Français.
Ma cousine, qui travaille à Bruxelles depuis 3 ans, m'accueille quelques jours le temps de trouver un "kot".
Une heure et demi et quelques euros plus tard, j'y suis déjà. Plus abordable, plus "cool" d'après les dires de mes amis qui ont choisi d'aller étudier à Bruxelles.
Les Français ont longtemps figuré en tête de classement concernant les immigrations internationales en Belgique. Depuis 2014, ils se font devancer par les Roumains. En 2015, on compte 14 964 immigrations roumaines contre 14 692 immigrations françaises.
Immigrations légales en Belgique durant l'année 2014 selon la nationalité
Dans l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, 1 étudiant sur 5 n’a pas la nationalité belge. Les étudiants ressortissants d’un pays de l’UE sont 3 fois plus nombreux que les ressortissants d’un pays hors UE. Par ailleurs, les étudiants étrangers sont majoritairement Français (1 sur 2)
À 20 ans, je passe les concours pour rentrer dans une école d'architecture à Paris et à Bruxelles. Rester à Paris chez les parents ne me fait plus rêver, ça peut être sympa de changer d'air. Je choisis Bruxelles.
Aujourd’hui, j’ai reçu un colis de mon mari. Il y a dedans un dossier complet de demande de regroupement familial et des explications pour quitter la Somalie avec notre fille.
En Belgique, les flux d’asile sont minoritaires si on les compare
aux autres flux d’immigration. En 2015, 133 085 immigrations internationales ont été enregistrées, et au cours de la même année, on a comptabilisé 38 990 demandeurs d’asile. On observe entre ces deux indicateurs un rapport de 3 demandeurs d’asile pour 10 immigrations.
L’immigration en Belgique est par ailleurs composée majoritairement de citoyens issus de l’UE-28 (66%).
Au niveau mondial, la migration Nord/Nord représente 28%
des migrations mondiales.
La tendance à se focaliser sur les migrations issues des pays en développement vers les pays occidentaux laisse souvent oublier que les flux entre pays
du Sud sont aussi importants que les flux Sud/Nord.
À côté de l’asile, les migrants issus des pays tiers viennent en Belgique pour bien d’autres raisons comme le regroupement familial, les études ou le travail.
Les critères de persécution sont plus larges que les persécutions liées à des situations de violence ou de guerre. En particulier, l’orientation sexuelle ou les craintes de mutilations génitales peuvent par exemple être considérées dans certains pays comme des critères de persécution. Ces éléments permettraient notamment d’expliquer la raison pour laquelle on observe des taux de reconnaissance plus élevés pour les femmes pour des nationalités comme les Guinéens ou les Somaliens.
L’asile est une forme de protection internationale, accordée
aux personnes qui en font la demande si elles remplissent les critères de la convention de Genève. Un demandeur d’asile est une personne qui souhaite donc acquérir le statut de réfugié
ou bénéficier de la protection subsidiaire.
Nous devons rejoindre l’ambassade belge à Nairobi
au Kenya.
Finie l’angoisse des milices, des conflits et la menace de l’excision.
C’est une procédure de séjour qui permet aux personnes d’origine étrangère ayant un membre de leur famille proche en Belgique de venir le rejoindre à certaines conditions.
En moyenne, 65% des visas pour les ressortissants hors UE pour regroupement familial traités (positivement
ou négativement) en 2015 ont été souscrites par des femmes. En nombre absolu, plus de visas ont été délivrés pour des femmes.
Je vends mes derniers bijoux pour payer le billet vers le Kenya. C’est cher mais nous n’avons plus le choix...
Arrivées à l’ambassade belge,
je donne nos papiers, ainsi que le dossier préparé par mon mari.
La procédure est interminable. Pendant plusieurs mois, je retourne toutes les semaines à l’ambassade avec ma fille pour suivre l’évolution de notre dossier. De plus, nous devons prouver, moyennant une attestation ADN, le lien entre
ma fille et son père.
Un matin, la procédure se termine enfin. Le fonctionnaire me remet nos visas, sans plus tarder j’achète deux billets d’avion.
En nombre absolu, plus de visas ont été délivrés pour des femmes car elles sont plus nombreuses à le solliciter.
Cependant, il n'y a pas de différences significatives en terme de traitement de
la demande en fonction du genre : tant
la proportion de décisions positives que
la durée de traitement de la demande de visa sont similaires pour les hommes et les femmes. La durée de traitement varie par contre fortement selon la nationalité du bénéficiaire.
Deux semaines plus tard,
nous décollons vers la Belgique, Bruxelles plus exactement.
Après les contrôles de sécurité,
je retrouve mon mari. Cela faisait tellement longtemps qu’on ne s’était pas vu. Je pleure dans
ses bras, nous sommes enfin
en sécurité.
Le lendemain, nous allons
à la commune. Nous avons rendez-vous pour nous y inscrire officiellement.
Quelques jours plus tard la police frappe à notre porte, j’ai peur. Je ne sais pas ce qu’il se passe. Mon mari me rassure : la police est là pour vérifier que nous habitons bel et bien sur l’adresse que nous avons déclarée.
Maintenant que tout est en règle. Je dois aussi commencer à chercher un emploi. Je sens que ça va être plus difficile que je ne le pensais... peu d’employeurs semblent intéressés par mon profil.
De façon générale, le taux d’emploi des personnes d’origine belge (73%) est supérieur aux taux d’emploi observés pour les personnes d’origine étrangère. Comme le précise le Monitoring socio-économique, les femmes d’origine étrangère semble devoir faire face à une double inégalité face
à l’emploi : le fait d’être une femme et le fait d’être d’origine étrangère.
En effet, l’écart entre les taux d’emploi d’une femme d’origine étrangère
et d’un homme d’origine étrangère (10%) est plus important que l’écart des taux d’emploi entre une femme d’origine belge et un homme d’origine belge (6%). Parallèlement à cela, l’écart des taux d’emploi entre une femme d’origine étrangère et une femme d’origine belge (27%) est plus important également que l’écart des taux d’emploi entre un homme d’origine étrangère et un homme d’origine belge (23%).
Ces dernières années, ces écarts se sont toutefois réduits, suite à la diminution des écarts du taux d’emploi entre les hommes et les femmes.